reclus, use
part. passé (re-klû, klû-z') de reclure
- 1Renfermé. Un pénitent reclus en une maison religieuse.
- 2 Terme de botanique. Se dit de l'embryon lorsqu'il est renfermé dans le périsperme.
- 3Qui vit dans la retraite. Il est demeuré reclus tout l'hiver.
Et je suis, à Paris, triste, pauvre et reclus
. [Boileau, Satires]Il est reclus dans sa chambre, dans sa maison, il n'en sort point et ne veut voir personne.
- 4 nm et f Un reclus, une recluse, celui, celle qui vit dans la clôture.
Les choses d'ici-bas ne me regardent plus ; En quoi peut un pauvre reclus Vous assister ? que peut-il faire Que de prier le ciel qu'il vous aide en ceci ?
[La Fontaine, Fables]Comme elle la regarde ! comme une pauvre recluse regarderait au travers des barreaux de sa cellule deux amants tendres et passionnés
. [Diderot, Salons de peinture]Recluses, nom donné, dans le moyen âge, à des filles, à des veuves qui se faisaient bâtir une petite chambre joignant le mur de quelque église.
Agnès du Rochier, âgée de dix-huit ans, très jolie, et fille unique d'un riche marchand de cette rue, se fit recluse à la paroisse de Sainte-Opportune, le 5 octobre 1403
. [Saint-foix, Ess. Paris, Oeuv. t. III, p. 296, dans POUGENS] - 5 nm Reclus marin, mollusque des mers du Nord. C'est, pour les uns, l'ascidie rustique (acéphales nus), pour d'autres, l'ascidie domuncule ou ascidie maisonnette.
REMARQUE
Voltaire a dit au féminin reclues, suivant en cela la conjugaison de conclure : Aussitôt de nos trois reclues Chaque membre se raccourcit, Dimanche.
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